Syndicat Intercommunautaire d’Étude de Travaux de Restauration et d’Aménagement des bassins versants de l’Entre-deux-Mers Ouest

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Quantitatif (débits, niveaux…)

Malgré son apparente tranquillité, les fortes pentes des coteaux de l'entre deux mers et les sols argileux à certains endroits, provoquent des transferts rapides des ruissellements et la Pimpine peut rapidement entrer en débordement. Avec l'urbanisation grandissante liée à l'attractivité de la Métropole Bordelaise, le temps de montée des eaux diminue et la gestion du risque inondation prend de plus en plus d'importance en terme d'enjeux.

Les débits moyen annuel les plus importants sont enregistrés entre décembre et avril avec un maximum en janvier autour de 0,609 m³/s. la période de basses eaux s'étend de juillet à septembre avec des débits aux alentours de 0,15 m³/s.

Une station de mesure DREAL existait sur la Pimpine à Cénac mais elle n'est plus en activité depuis 2012. La synthèse des débits moyens mensuel de 1990 à 2012 de cette station est donnée sur le graphique suivant :

debit

Sur la base de l'étude « schéma de prévention des inondations de la Pimpine », il est retenu à l'échelle du bassin, les valeurs de pluie journalière suivantes : Pj 10 ans = 70 mm et Pj 100 ans = 103 mm.


Les calculs de débit pour différentes occurrences donnent les chiffres suivants :

debit pimpine
Bassin de Pardaillan le 18 juin 2021
Bassin de Pardaillan le 18 juin 2021

L'ensemble du secteur d'étude est aussi classé en zone de répartition des eaux (ZRE3301 par l'arrêté préfectoral n°E2005/14 du 28/02/2005). En période d'étiage, les assecs concernent surtout les affluents de la Pimpine. Les apports des sources, drainant le massif calcaire, sont alors majoritaires dans son alimentation.

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